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Quelles en aient conscience ou non, les dominatrices font de la politique, ne serait-ce parce qu’elles sont payées pour t’enculer. Plus sérieusement, disons que ces dames ont la science des rapports de pouvoir.

A l’image du Président Macron, il y a des jours où je domine à droite et d’autres, à gauche. En fait, ce choix dépend en partie de toi, soumis. Par exemple, si tu es un peu facho, ou bien un libéral dopé aux marchés financiers, je te mettrai nu et je t’attacherai à une chaise, bâillonné. Ensuite, je te ferai écouter en boucle les émissions de Patrick Cohen ou de Pascale Clark, journalistes de la gauche bien-pensante. Impossible de te débattre ! Contrairement à la vue que tu peux obstruer en fermant les yeux, l’ouïe reste à disposition. D’où ton calvaire. Tiens ! ton visage vire au rouge, c’est bon signe. Je caresse ton crâne mis à rude épreuve. Une douceur de seulement quelques instants car je vais te pousser à bout : je lirais bien à haute voix quelques articles des Inrocks, tous ces bons sentiments dégoulinants ! Tu ne devrais pas t’en remettre. Moi je ris de ma perfidie. Et si ça ne suffit pas, je t’achève avec la lecture de l’Huma… si le journal existe encore.

Parfois mais c’est plus rare, d’un point de vue politique, il arrive que tu sois de gauche, petit soumis. Là, c’est très simple : je te ligote et je branche Radio Courtoisie. Estime-toi heureux ! Sinon je te sodomise sur les punchlines les plus délirantes d’Éric Zemmour. Et si tu as déjà voté Mélenchon, je te fouette devant BFM Business. Lavages de cerveau et tortures raffinées, bienvenu dans ma micro-dictature gynarchique ! La seule liberté que j’y autorise, est celle d’imaginer tous les fantasmes.