Vers de gratitude bdsm déclamés à mes pieds

vers poésie BDSM

Si tu lis mon blog, tu sais à quel point je suis sensible aux  jolis vers. Je ne parle pas de soumis rampants, mais bien de poésie. J’apprécie que mes sujets-objets se fendent de strophes. Ces rimes pourraient presque m’émouvoir. Parmi ceux qui s’y sont essayés, il y a soumis Gilles. Voilà un énergumène que je connais depuis longtemps. Que de chemin parcouru, d’évolution, à force de coups de badine, d’humiliations (Gilles possédant de bons arguments pour le moquer) à force de plugs bien insérés, son fion bien chevauché, Gilles s’est transformé. Le soumis a muté de l’intérieur, son noyau s’est nettoyé, il est devenu plus charitable. Et la vie lui rend bien cette soudaine prodigalité. C’est tout naturellement, qu’un beau matin à la fraîche, pour montrer toute sa reconnaissance à sa Maîtresse, la plume à la main, soumis gilles a trouvé l’inspiration, dépoitraillé et échevelé comme les herbes folles. En voici le résultat :

À Gladys, plume et cravache

Sous les toits de Paris, quand la lune s’élance,

Une dame tisse l’art d’un pouvoir en silence.

Gladys, reine espiègle aux mots affûtés,

D’un rire, elle dompte, d’un vers, elle plaît.

 

Un regard qui perce, une voix qui ordonne,

Elle joue, elle pique, elle sait, elle étonne.

Entre cuir et éclats, l’humour prend sa place,

Et même l’insolence, chez elle, fait grâce.

 

Sa plume est un fouet, mais tendre au revers,

Elle gifle les rimes et caresse les vers.

Un mot bien placé vaut mille chaînes,

Et son rire décoche des flèches lointaines.

 

Paris lui appartient quand elle entre en scène,

Et dans son sillage, le désir s’enchaîne.

Moi, passager d’un rêve qui l’a croisée,

Je guette le jour où je la reverrai…

 

Vers issus de la plume de soumis gilles

Cette publication a un commentaire

  1. Gilles

    Oh que je suis touché et enchanté, Maitresse Gladys, par ce billet si doux…

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