Dans ma boite mail, je viens de recevoir le témoignage d’un soumis dont je m’étais servie il y a maintenant quelques mois. Il était temps… Voici un extrait :
« C’est dès l’entrée que j’ai pris mon statut d’esclave. Je vous ai fort mal rendu hommage en embrassant vos pieds, un sévère apprentissage et un supplice adapté ont suivi. Ensuite, après une inspection anale approfondie et humiliante, vous avez décidé que je serai, pour l’avenir, votre esclave serpillère, et ne devrai me désigner que par ce seul nom. »
Pierre la serpillère ! Ça y est ! je me souviens du spécimen, un modèle grand, élancé, grisonnant, aux allures de cadre dirigeant dans son costume bien ajusté, le phrasé assuré de ceux qui donnent des ordres, de ceux qui ne doutent jamais.
Il ne me livre son texte que maintenant. Monsieur n’avait pas le temps, monsieur était très occupé, monsieur a oublié que Maîtresse doit passer avant. N’oublie jamais que le culte de l’utilité dessèche l’esprit. Tu es né poussière et tu redeviendras poussière. Et entre temps, je te veux serpillère.
J’ai eu beau te tester sur le massage de pieds – ce n’est quand même pas bien compliqué – ce fut loin d’être concluant. Comme la plupart des soumis, tu n’as aucun esprit pratique. Côté tâches domestiques, tu es vraiment sot, seau, serpillère. Ce surnom te va comme un gant Mapa. Non, il te va plutôt comme le gilet qu’offre Thérèse jouée par Anémone à Thierry Lhermitte dans le Père Noël est une ordure :
« – Une serpillère ! C’est formidable Thérèse. Je suis ravi, écoutez…
– Non Pierre, c’est un gilet. »
Tu vois pierre la serpillère, tu remémores en moi une scène mythique du grand cinéma français. C’est au moins ça.
Mais que faire d’un objet si bas ? Et bien te mettre à plat, par terre, sur le ventre, que je puisse passer ma serpillère avec mon pied. Tu t’enroules autour de mon escarpin, avec lui, tu ne fais plus qu’un, tu suis ses mouvements, tu t’assouplis alors que je t’humidifie.
Mais de quels produits faut-il imprégner cette loque pour renforcer son efficacité ? Ma recette de grand-mère sadique ou plutôt de Tatie Daniel : j’alterne le chaud et le froid. Je frotte ma serpillère énergiquement avec un gant à gros picots. Et de temps en temps, je la malaxe avec des glaçons. Ça te chiffonne ? Je m’en tamponne.
Maintenant, j’emmancherais bien cette serpillère au bout d’un balai. D’autant que, merveille de la nature, un trou est prévu à cet effet. Pour emboiter ces différentes pièces, je mets un peu de gel. Le manche s’enfonce difficilement. Ma serpillère fait des manières. Je t’attache, jambes écartées, mains dans le dos, tu n’as plus le choix que de te laisser faire. Tu es désormais d’une docilité exemplaire, prêt à tout pour me satisfaire. Et si je te plantais dans les fesses, un beau plumeau ! Tu pourrais alors passer du statut de vulgaire objet à celui de danseuse de cabaret. Des plumes dans le cul ! Mais ça ne te dispense pas avec ton derrière, de faire la poussière. Et n’oublie pas de passer dans les coins !
Allez lance toi ! Je te regarde. Non tu n’es pas ridicule. D’ailleurs, je me connecte à un site de webcam. Je me sens dans la peau d’une animatrice de Téléachat un peu spécial. Je vais te vendre en trois fois sans frais comme camelote rigolote, une invention digne du concours Lapine.
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astiquer notre arrogance pour aspirer les poussières de notre impertinence….voila un beau programme
Amusant, amusant… Merci pour ce petit partage pour dépoussiérer nos esprits d’une dure journée de labeur…