Les femmes politiques, les femmes à poigne, portent quasiment toutes des talons hauts. Talon aiguille = phallus dans le sens psychanalytique du terme que lui avait donné Freud, désignant le pouvoir. Pas étonnant que j’aime alors te toiser, perchée sur mes escarpins vertigineux ! Il y a du fétichisme dans l’air… À plat ventre petit ver de terre ! Tu rampes, tu te traines sur mon parquet, obsédé par cette vision divine. Peut-être alors raisonnent en toi les rimes de cette chanson de Bashung :
« J’ai longtemps contemplé
Tibias, péronés
Au ras des rez-de-chaussée
Ces cités immenses
Où je ne rutilais pas
J’arpentais des tapis de braise
Je suis pas libre… »
Trêve de poésie ! Je m’assois dans mon fauteuil le plus confortable. Relève-toi ! Et vas donc me préparer un thé au jasmin.
Ah te voilà enfin ! Tu me sers une tasse puis je t’ordonne de venir t’assoir à genoux, parterre face à moi. Je veux que tu me vénères pour mieux me plaire. Je lève légèrement la jambe pour frotter mon talon aiguille sur tes bras, ton ventre, autour de tes parties génitales. J’alterne frôlements à la limite des chatouilles et petits coups vifs qui te font sursauter. D’un instant à l’autre, tu ne sais ce qui va tomber, tu perds le contrôle, ensorcelé par ma beauté.
J’attrape tes mains et je les pose sur mes chevilles comme une récompense. J’y attache tes poignets, nous voilà en pleine fusion. Tu es scotché à moi au sens propre et figuré.
Tu aimerais caresser mes jambes mais c’est interdit. Le fétichisme implique bien des sacrifices… Je t’attrape les tétons, les tords, les pince, les fais rouler entre mes doigts. Tu subis, stoïque. Magnanime, je t’autorise à embrasser mes mollets, tu t’exécutes. Tes lèvres frôlent la résille de mes bas. A travers, tu t’enivres du parfum de ma peau. Alors je te délivre.
Tes mains de nouveau mobiles, vont se consacrer à mes pieds. Je t’ordonne de m’ôter mes chaussures. Tu galères avec la bouche. Clac ! Je te réprimande d’un coup de cravache sur l’épaule. Avant de venir, tu aurais pu t’entrainer à cette tâche propre à tout bon adepte du fétichisme, nous perdons du temps.
Maintenant, active donc tes doigts sur la plante, appuie par petites pressions bien au centre, j’ai des clitoris sous les pieds. A toi de trouver la juste intensité, guidé par mes réactions de contentement ou d’énervement. Ça y est ! Une grande détente m’envahit, je baille, je m’enfonce dans le fauteuil. Alanguie, j’oublie tout.
Je me redresse, l’envie me prend de t’attacher soudain les mains dans le dos avec les menottes alors que tu restes à genoux. Cette position de dévotion, me semble tellement esthétique !
J’enlève très lentement mon bas gauche, je le fais glisser sur ma peau qui se dévoile comme un paysage que tu ne peux qu’admirer sans pouvoir le toucher. Frustration ! C’est ça qui est bon !
Mon pied et ses ongles vernis de rouge vif s’approche de ton visage. Lèche ! Tu te concentres alors sur ta mission : passer ta langue entre chaque orteil avec vigueur. Tu mollis ? Je te pince le téton gauche ! Tu reprends ton labeur. Je sens mon pied mouillé, alors avec, j’essuie la salive sur ta joue. Je croise ton regard troublé, tout entier absorbé par cet instant si doux. Mon pied comme un doudou.
Ping : Bain de pieds en saison fétichaude - Maîtresse Gladys
Petite fiotte expérimentée attend votre bon vouloir Respectueusement
Simplement troublée par votre récit. J’y étais, envie d’être à vos pieds, puis féminisée par vous, et vous suivre.👠👠💅💄👜👗
La Maîtresse nous faits vivre, pauvre soumis, le contrôle de nos rage, de nos velleités de contrôle par cette attitude de respect. Et puis se laisser aller à écouter Bashung c’est savoir que « des coups de lattes des baisers » sont la même recherche pour savoir aimer.