
Tous les mois, Maîtresse Solenne organise le Dîner des Maîtresses, un évènement connu et reconnu dans le landerneau kinky à Paris. Les réjouissances se déroulent dans un bel et spacieux appartement avec vue imprenable, contrairement aux petites fesses des soumis qui s’agitent pour servir les Dominatrices. Ne te fie pas au terme “dîner” qui parait guindé, l’ambiance y est décontractée, et surtout ça joue beaucoup. Je n’ai pas arrêté !
C’est une belle journée, de celles dont on ne regrette rien du passé. L’inquisitrice chaleur du changement climatique n’a que peu de prise sur ma bonne humeur. Maîtresse Euryale expatriée à Hong-Kong faisant escale quelques jours dans la contrée, a débarqué à midi pour l’encagement d’un énergumène aux qualités somme toute divertissantes bien malgré lui, une sorte de Pierre Richard de la soumission. Pendant que notre boute-en-train à l’arrière rougi croupissait dans sa geôle, nous sommes parties déjeuner dans un bistrot gastronomique, sa CB en poche. Nous avons bien ri de ses malheurs, enfin… juste quelques minutes, n’est-ce pas ? J’ai aussi raconté à Maîtresse Euryale La Grande Kerfesse qui fût tordante (vidéo bientôt pour les abonnés à ma newsletter gratuite) et puis nous avions bien d’autres choses à nous dire. Le monde ne tourne pas autour des soumis. Surtout pas.
Autant te dire que ce soir, je suis bien disposée à continuer de ripailler à l’occasion du Dîner des Maîtresses où m’a invitée Maîtresse Didi. La jeune Domina qui cultive comme moi la garcitude joyeuse, m’avait fait les éloges de cette réception mensuelle parisienne très courue. J’avais voulu y aller le mois dernier, sauf que dix jours avant, c’était déjà complet. Le concept du Dîner des Maîtresses : une dizaine de Dominatrices profitent d’un nombre quasi équivalent de soumis. Ces derniers préparent le dîner puis, pendant qu’elles se feront servir, les Dames sévissent à leur guise.
Emmanuelle, la sissy prêtée par Madame Balkis sera de la partie. Si tu m’as suivie lors de ma précédente sortie, la soumise ultra-coquette possède une garde-robe de plusieurs mètres linéaires, entièrement dédiée à ses tenues toutes plus émoustillantes les unes que les autres. J’ai donc de nouveau droit par sms à une longue série de photos où la demoiselle essaye toute sa collection de costumes de soubrette : boniche de cuir ou plus sage en dentelle et tissus, noire, toute blanche, à rayures roses… Il faut que je choisisse. Damned ! “Emmanuelle, faites simple et pratique ! Ce n’est pas la Fashion-Week !” Nul doute que la chaudasse brillera de tous ses feux, surtout côté fion.
Des Dominas de tous styles et de toutes générations
Quelques jours avant le Dîner des Maîtresses, je reçois le catalogue de soumis. Sur chaque fiche-produit, le numéro, le pseudo, les kinks et limites de chacun. Je note quelques confirmés et de nombreux apprentis. Le jour J, je prends des colifichets : des pinces à linge, petit martinet de caoutchouc et un plus grand en daim, une paire de menottes, un gode-ceinture et, bien sûr, mes vertigineux talons en cuir verni noir et un serre-taille assorti. Je fourre le tout dans une petite valise à roulettes, j’enfile une robe d’été fuchsia, et, en claquant la porte, je croise ma voisine de palier qui me souhaite “bon week-end !” Si elle savait…
Je me rends à l’adresse indiquée, retrouve Maîtresse Didi en bas de l’immeuble. Quelques étages plus haut, nous voilà accueillies par la charmante organisatrice du Dîner des Maîtresses, Queen So appelée aussi Maîtresse Solenne. J’aperçois de loin quelques soumis, le cheptel arrive plus tôt pour préparer le dîner. Solenne nous oriente vers deux belles chambres modernes refaites à neuf, avec dans l’une un grand motif seventies marron. Comme tu le sais, j’apprécie ce style à la fois chic et déjanté, à mon image quoi ! Je m’égare… Ici, nous posons nos affaires, nous nous changeons. Se préparent des Maîtresses de toutes générations et de tous styles : de la tenue wetlook et voile, à l’ensemble jupe-costume classique plus classe que sexy, en passant par la lady latex et l’impudique en harnais, bref toute la gamme de la “dominatrice attitude”.
Didi enfile une robe bien moulante et transparente, impeccable sur son corps de liane. “Où sont mes cache-tétons ? Pas question que les soumis voient tout, je ne voudrais pas leur faire ce plaisir !” Je me lave les mains dans une grande salle de bain en marbre avec tout un mur en miroir. J’apprendrai plus tard que les jeux uro y sont tout à fait possibles.

Allez ! Je dois faire mon entrée en scène en grande pompe (douze centimètres de talons tout de même). Maîtresse Solenne annonce chaque Domina qui entre dans le spacieux salon-salle à manger à la déco design avec tapis beige clair bien moelleux, baies vitrées et vue imprenable sur Paris, magnifique ! Face à moi, une dizaine de soumis, alignés en rang d’oignon me saluent en chœur. Une belle brochette, plutôt fraîche d’ailleurs. Je remarque une concentration de damoiseaux. Et ben bravo ! Ah cette jeunesse alors ! Complètement dépravée, ça promet !
Du mobilier vivant pour les petits fours au Dîner des Maîtresses
Emmanuelle a sorti le grand jeu, heureusement que j’avais dit sobre : robe de maid noire en satin et dentelle, jupon bouffant, tablier de service en satin blanc, poitrine bonnet D, quelle orgueilleuse ! Bas blancs, chaîne de cheville, salomés noires vernies talons de dix centimètres sans oublier le sens du détail, mitaine et serre-tête de soubrette blancs. Et je suis certaine qu’en dessous, la salope est en guêpière.
Très vite, un valet place un confortable fauteuil sous mon séant, puis un autre me propose un cocktail sans alcool avec le ton imprégné et la raideur du serveur de bar d’hôtel chic : “Virgin G&T : tonic, citron, menthe, basilic. Nous avons aussi le Shirley Temple : grenadine, ginger ale, limonade”. Va pour le premier ! Derrière moi, sont alignés des tas de jouets mis à disposition par Maîtresse Solenne pour celles qui viennent les mains dans les poches : bâillons, menottes, crochet anal, masques… et bien sûr des préservatifs, gants jetables et gel à foison.

Toutes les Dominas prennent l’apéro, ça rigole, on n’hésite pas à faire sa princesse auprès des soumis qui s’affairent pour proposer des verrines à base de pastèque, fraise et tomate basilic, avec un pesto maison et des billes de mozzarella. Le cocktail est délicieux. Zut de zut ! Dès qu’un soumis me sert quelque chose, je n’arrête pas de dire “merci”, mon Dieu mais qu’est ce qui me prend ! La chaleur certainement.
À côté de moi, Maîtresse Diane m’explique qu’elle pratique depuis un an. Comme Maîtresse Didi et pas mal d’autres participantes, c’est une habituée de l’événement. Oula ! Je viens de remarquer que la table basse là-bas avec les roulés au saumon, bouge toute seule. Sous le plateau, Alexandre, un barbu à quatre-pattes, tente de se stabiliser, et se fait copieusement enguirlander par une Domina agacée parce ce mobilier branlant. Seule solution pour dresser la table : la fouetter ! Et la Dame n’y va pas de main morte.
Le Dîner des Maîtresse à cheval sur le consentement
Maintenant que tout le monde est là, Maîtresse Solenne prend la parole pour rappeler les règles autour du consentement “Mesdames, vous pouvez utiliser l’échelle de la douleur de 1 à 10. Demandez-la au soumis avant de frapper par exemple. Bien sûr, pas d’alcool, pas de drogue. Et attention aux biais de groupe, il est toujours difficile de dire “non, là ça va trop loin” lorsqu’il y a du monde autour. Normal, on ne veut pas casser l’ambiance. Donc Maîtresses et soumis, faites attention à cela.” Enfin Solenne rappelle que le consentement, c’est dans les deux sens, les Dominas aussi peuvent arrêter le jeu à tout moment. Enfin, les smartphones doivent rester dans les sacs, il est interdit de prendre des photos ou de filmer.

Bon ! Le cadre est posé, je suis hydratée, je vais pouvoir reluquer de plus près tous les spéciMens qui agitent leurs petites fesses de-ci, de-là. Chacun porte un numéro dessiné sur le bras, ce qui permet de les convoquer quand cela me chante. Tous ont fait un minimum d’effort côté vestimentaire : un grand tablier noir avec en dessous un mini slip en cuir, ou bien un body en résille pantalon noir veston sans manches jaune style groom, ou bien le très classique shorty wetlook harnais, ou encore un pantalon noir de costume et une chemise blanche prête à être ôtée sur le champ pour se protester aux pieds de la Déesse qui l’exigera… Je passe les traditionnelles tenues de soubrette, j’en compte deux dont celle d’Emmanuelle. Ah !!! Emmanuelle ! Je l’avais oubliée celle-là.. J’espère qu’elle ne va pas me faire honte, elle se montre si gauche parfois. Le seul domaine où je lui fais toute confiance, c’est le pompage de gland. Là, rien à redire, gros talent !
Pour créer un peu de contact, il est suggéré aux Dominatrices de convoquer le soumis qu’elles souhaitent afin qu’il déclame à ses pieds, une tirade de compliments. J’aperçois un fluet à lunette en costard, le n°9 un certain Amaury. Je suis certaine qu’il va savoir encenser mon égo boursouflé. Illico, il rapplique et le voilà à genoux devant moi. Sur son visage, les gouttes de sueur provoquées par la chaleur, prennent de l’ampleur. Sale temps pour l’inspiration ! Ses neurones s’affolent, le pauvre balbutie quelques phrases convenues dont je ne me souviens plus. J’attrape un catalogue-papier de soumis, il y en a plein à disposition, rapide coup d’œil à sa fiche. “Bon, jeune homme, baissez votre pantalon ! Et tournez vous !” Une rafale de fessées s’abat sur l’arrière-train du freluquet.
Je finis par le congédier. L’un de ses camarades d’infortune, Djalil le n°5 le remplace à mes pieds et me tend deux bols remplis de petits papiers, l’un estampillé “action”, l’autre “vérité” dans lequel je pioche. Question : quelle est ta limite la plus ferme ?
– Alors ?
– Tout ce qui est medfet.
Je traduis : les pratiques autour du fétichisme médical. Ma voisine Maîtresse Diane le regarde avec une joyeuse lueur perverse dans le regard… Une heure plus tard, elle lui fera tester les sondes urétrales. Une pratique médicale donc. En fait, cet andouille de soumis refuse juste qu’il y ait de sang. Pour le reste, il se veut ouvert d’esprit. Alors Djalil ? Il faut être précis sur ses interdits.

Plus on connait ses limites, plus on peut explorer d’autres voies possibles, d’autres façons de laisser faire la Domina. Le milieu kinky a été précurseur sur l’expression du consentement. Je dis cela par rapport au débat de la sphère vanille qui oppose les générations, entre les plus âgés qui disent que depuis #MeToo, toutes ces règles cassent l’ambiance parce que tout est prévu à l’avance, qu’il n’y a plus de surprise. Et d’un autre côté, les plus jeunes pour qui il faut verbaliser en détail les interdits. Dans l’univers BDSM, il n’y a jamais eu de débat, tout celà va de soi et n’empêche en rien la spontanéïté. Même si je ne garantis pas que tous les évènements “panpan cucul” de la place de Paris sont 100% safe. Ce soir au Dîner des Maîtresses, une angel – personne neutre à qui on peut faire appel en cas de problème – n’est jamais loin. “Ma seule présence les rassure” me glisse-t-elle.
Plat végé et bonnes fessées déculottées
Revenons au n°5 Djalil, les pieds font parties de ses premiers kinks, donc vas-y Coco, montre-moi tes aptitudes pour le massage. Toi qui suis mon blog, tu sais à quel point j’ai cette extrémité sensible. J’apprécie grandement la réflexologie qui me détend après une dure journée. Le soumis frotte ses doigts sur mon pied sans réelle technique. Même s‘il y met du coeur, ce n’est pas très convaincant. Irritée, je le punis, je lui tors les tétons, ce qui provoque chez lui un grand sourire hébété entre douleur et contentement.
Sauvé par le gong ! C’est l’heure de passer aux choses sérieuses : manger. J’ai tellement faim que je pourrais en devenir désagréable. Une élégante et grande tablée attend les Dames. La mise en scène du dîner du bourgeois est un classique du BDSM. Ce qui rappelle à quel point nos pratiques sont politiques en tant que parodie des rapports de pouvoir avec inversion des rôles dominants/dominés, comme un mini carnaval pour libérer la pression.
Mais soyons clairs, l’ambiance n’a rien de guindée. Ça se marre bien, les ordres et les moqueries pleuvent. Les Dominatrices se lâchent, de plus en plus à l’aise pour héler et martyriser les grouillots. Alexandre, l’ex guéridon barbu de l’apéro, me propose un massage des épaules, “avec plaisir !” En face de moi, Madame Zoé, Domina très en verve et assez directive sans son costume blanc cassé d’executive woman réclame qu’un soumis jukebox nous chante quelque chose. C’est le n°4 qui s’y colle. Vêtu d’un harnais de torse avec rien en dessous, le voilà s’égosillant plutôt juste sur Résiste de France Gall. Résister… pour un soumis, cela peut paraître un peu brat. Mais bon, passons !

Le plat principal du Dîner des Maîtresses arrive, il était temps ! “Terrine de légumes rôtis au chèvre frais et herbes fraiches” déclame le serveur. J’en salive d’avance. Encore un étourdi ! II a dû se tromper, ce n’est pas possible, on dirait une pov’salade en perdition avec des bouts de carottes en rondelles. Je cherche toujours le chèvre porté disparu à jamais. Je ne suis pas la seule à réagir face au désastre. Madame Zoé s’apprête à disloquer quelques égos : “c’est toujours pareil ! Les gens ont une image caricaturale des plats végés, comme s’il fallait que ce soit chiche et insipide.” Certes nous faisons toutes plus ou moins attention à notre ligne, mais tout de même ! Le pire, c’est qu’il y a du boulot derrière ce fiasco, les soumis ont voulu bien faire et c’est un échec total.
Tétons pincés, ballbusting soft et sissy cellophanée
Une belle occasion de punitions ! L’auteur de cette idée de génie est convoqué sur le champ. Eh bien ! C’est notre barde qui se prend une déculottée magistrale de la part des mains de géante de Maîtresse Didi à ma gauche. Je rajoute une volée de fessées, histoire de faire passer ma déception sur ce petit fion. Oula ! je sens quelque chose qui bouge sous mes escarpins, un soumis est allongé de tout son long sous la table et sert de repose-pied. Il s’en passe d’ailleurs des choses ici-bas. Emmanuelle à quatre-pattes, est forcée d’engloutir le piteux plat de résistance, sous les ordres de Princesse Kiz qui visiblement n’a pas apprécié non plus la gastronomie.
Bon, oublions cet épisode. Tout le monde se lève, je me gave alors de chocolat, et pleine d’énergie je rejoins le salon pour le dessert. Je médite quelques secondes sur la vue splendide, le jour déclinant sur notre capitale chauffée à blanc. Je baisse le regard et je tombe sur quatre culs alignés sur le canapé, têtes enfouies dans les coussins. Le petit jeu consiste à leur faire reconnaitre l’objet de leur tourment : une badine de caoutchouc, un paddle en bois, un martinet cuir ou bien de perles en métal aïe ! aïe ! aïe ! À part ce dernier joujou un peu particulier, pas facile de faire la différence, quand ça claque ça claque ! Seule reste l’exaltation de la douleur. Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse…

Très vite, je me retrouve assise, un soumisseau j’espère pas trop sot, à mes pieds.
– Whoua, vos escarpins ! Ce sont des Ernest ? Je n’en ai jamais vénérés.
– Sache qu’il faut le mériter.
Le n°11, répondant aussi au nom de Coby, affiche un style travaillé : pantalon de cuir taille basse laissant apparaitre un string, chemisette à rayures crop-top, raie au milieu et cheveux rasés sur le côté. 27 ans, en parait un peu moins. Un piercing sur le sein droit… que je prends comme une provocation. J’allume le feu de ses tétons. À genoux les yeux bandés, le jeune homme est pris de spasmes à chaque pincement intense, on dirait un asticot asthmatique pris de convulsions. J’enchaîne sur des coups de mini-martinet de latex toujours sur la poitrine; le godelureau exulte. Comme c’est mignon ! Après lui avoir laisser une pince à linge sur le sein vierge, je remarque sur sa fiche “ballbusting soft”. Oui, je sais, mettre des coups dans les parties intimes peut être dangereux, je connais même quelqu’un qui y a laissé un rouston… Et puis, ça rend stérile, il ne faut le pratiquer que sur les vieux schnocks. Alors j’y vais super mollo sur les boloballs.
Une chenille géante et noire trône au milieu du salon : Didi a emballé Emmanuelle, ma sissy, dans du cellophane teinté. Elle a fait un trou au niveau de la cage de chasteté. Le dispositif laisse accessible les joyeuses, néanmoins bien écrasées, la cage étant le plus petit modèle de la gamme. De manière impromptue, Didi délivre des pichenettes bien toniques sur les parties, Emmanuelle sursaute à chaque fois, Didi éclate de rire. Puis elle vient tester sa technique enfantine et sadique sur le malheureux Coby : “ça c’est pour le patriarcat” pichenette sur les coucougnettes, Coby bondit, “ça c’est pour les violences conjugales” pichenette, “ça c’est pour les inégalités de salaire” pichenette… La scène est d’autant plus décalée et pleine de perversité que le jouvenceau n’a rien de l’apparence d’un viriliste. Didi et moi, nous nous bidonnons. Pour ce Dîner des Maîtresses, Coby aura bien mérité de nettoyer mes talons aiguilles.
Ébats inter lopes
Pendant ce temps, je complote avec ma camarade aussi espiègle que moi. Pas une sauterie avec Didi sans saucisses party ! “Lors de notre précédente sortie, nous avions initié une belle séquence de bisexualité “forcée”. Alors, rebelotte ! Mais avec qui faire copuler Emmanuelle ? Tous ces jeunes blancs becs ne sont pas portés sur la chose (pour le moment du moins). J’en avais repéré un, mais zut ! il est sous l’emprise d’une Dame sur le matelas de l’alcôve du salon. Didi a la solution : la maid de Maîtresse Lana, une bonne chienne avec du métier, parfait ! Direction une chambre avec un grand lit pour les ébats inter lopes, et cette fois, je peux ouvrir la cage d’Emmanuelle qui en est à son 74ème jours… Tout l’exercice consiste à ne pas se répandre, sinon ça va barder !
Pas besoin de beaucoup pousser les soubrettes, d’abord un 69 dans un sens puis dans l’autre. Ça pompe non-stop pendant bien trois quarts d’heure sous nos encouragements, chacun doit exécuter différentes techniques de tapineuse artistique : tapoter le gland au bout de la langue, jouer de l’harmonica le long du jonc, gobage de boulettes farcies du plaisir de contenter sa Maîtresse bien sûr ! Car sans nous, les magiciennes dresseuses de chiennes, qui d’un coup de braguette magique enchantent vos vies de soumis. Sans nous, rien de possible. Il suffit de lever le regard des croupions, pour apercevoir par la grande fenêtre au loin la ligne d’horizon floutée par la chape de chaleur, qui rend Paris liquide et met les âmes en ébullition.
Pour candidater aux prochaines éditions du Dîner des Maîtresses c’est ICI .
Photo de Une : Agence Alan
Autres photos : Maîtresse Solenne
Comme toujours, un merveilleux récit ou l’humour est present et les mots
Parfaitement choisis.
Un véritable plaisir que de vous lire
Maitresse Gladys