Ces temps-ci, avec certains soumis, j’ai envie de jouer à la célèbre souteneuse Madame Claude. Dans ce scénario BDSM, je cherche une bonne recrue que j’exige douée pour le sexe et l’aventure.
Je t’ordonne de regarder Madame Claude sur Netflix. J’ai passé un excellent moment, plongée dans les trépidantes aventures de la Maquerelle de la République. Dans les années 60, Madame Claude, née Fernande Grudet, fournissait les plus puissants, en filles haut de gamme. À une époque où la condition féminine consistait en la soumission, la proxénète partie de rien, avait su « prendre le pouvoir et le baiser de l’intérieur » selon une réplique du film. L’œuvre ne tombe pas dans le piège du fantasme et du glamour que la légende peut susciter. Ce long-métrage est relativement réaliste sur le fond tout en étant assez esthétique sur la forme. L’héroïne y est dépeinte comme une femme à poigne, froide, calculatrice, menteuse, violente et sans pitié.
N’empêche que Madame Claude reste fascinante. Évidemment l’histoire se termine mal, mâle. Le film montre bien ce qui a précipité la fin des activités de la matriarche : un pouvoir qui reste détenu par les hommes, malgré la libération sexuelle naissante. En effet, pilule aidant, les femmes ont obtenu le droit à l’égalité essentiellement dans un domaine : la sexualité. Cette « liberté » les a autorisées à multiplier les partenaires, à se conduire comme les hommes. Ces derniers ont pu alors pleinement en profiter. Toutes des putes sauf ta mère bien sûr ! Plus besoin de payer ou de se marier pour avoir du sexe, ce qui a fait directement concurrence à la prostitution et donc au business de Madame Claude. À un policier qui lui lance condescendant, « Madame Claude, les temps changent » celle-ci lui rétorque : « ce sont les hommes qui décident, ce sont les hommes qui ont le pouvoir, et ça, ça ne change pas. » Cinquante ans plus tard, il suffit de suivre la vie économique et politique de notre beau pays, pour constater que cette réplique reste d’actualité. `
Bref Madame Claude ne pourrait plus exister de nos jours, dans notre monde dit « évolué ». C’est pourquoi le temps d’une séance, je désire avec nostalgie, incarner la reine des souteneuses. Je cherche une nouvelle recrue et toi vil soumis, tu postules. ATTENTION : CE QUI VA SUIVRE EST UN JEU BDSM, UN SCENARIO, UNE FICTION, je ne vais prostituer personne. De toute façon qui voudrait de toi ? Franchement tu t’es regardé dans la glace ? Même sur les Maréchaux, à 1€ la pipe, ça va être chaud.
Mais voilà, chez Moi, nous sommes dans le monde des rêves, des fantasmes. Contrairement à la clope, l’imaginaire ne tue pas… pas encore du moins.
Reprenons. Tu es donc une jeune gourgandine ambitieuse fraîchement débarquée de province, prête à tout pour entrer à mon service. Tu frappes timidement à ma porte. Je te fais mettre nue. Je te tourne autour, te scrute, t’inspecte dans les moindres recoins. Rentre ton ventre, sors les fesses ! Si tu veux rejoindre ma team, il va falloir mincir, le confinement a fait son effet. Et puis, à bien y réfléchir, pourquoi je t’engagerais, hein ? J’ai sous mes ordres, 200 filles exceptionnelles bien plus belles. Seule manière pour toi de compenser : devenir la lope number one. Telle est ta destinée.
Je me dirige vers le vestiaire et ses nombreuses tenues toutes plus affriolantes les unes que les autres Je choisis celle qui fera le plus ressortir ton arrière-train, que je veux à partir de maintenant, sans cesse frétillant. Tu es obligé d’enfiler une robe du soir à strass noirs, des bas, des escarpins chics. N’oublie pas la perruque blonde ! Très important : l’hygiène ! Tu vas me montrer comment tu fais ta toilette intime. À la poire bien sûr. Je ne parle pas d’alcool de poire ! Nous n’en sommes pas au digestif, crétine ! Ma main leste s’abat sur ta joue. De l’autre main, je te jette la poire à lavement à la figure. Bon, il y a du boulot ! Tu la remplis d’eau tiède, tu te l’enfonces dans l’intimité, tu vides l’engin et tu pousses. Ce n’est pas sorcier ! Prête à démontrer ta docilité, tu t’exécutes, les joues rougies par la gifle et le sentiment d’humiliation.
Quand tu ressors des commodités, je suis à cran. Ma vie de mère Maquerelle n’a rien d’une sinécure, entre l’éducation de petites salopes dans ton genre et les clients exigeants. J’ai besoin de me défouler et bien sûr, c’est sur toi que ça tombe. Relève ta robe, baisse ton string ! Allongé sur le ventre à même le tapis, attachée aux pieds et aux mains par des bas nylon (bondage version boxon), tes fesses seront bientôt rougies par mes mains et le martinet puis striées par le fouet. Ces marques attestent que tu m’appartiens. Ton croupion est en ébullition. Le feu se propage à tout ton corps, te transformant en petite pute de compétition, offerte à tous les vents, ou plutôt à tous les glands !
Je te fais attendre, la frustration t’embrase un peu plus. Désolée ma petite, j’ai des priorités. Me voilà assise à mon bureau, prenant un appel pressant. J’ai en ligne mon « ami » Monsieur le Ministre. L’homme d’État est dans tous ses états, il me demande si j’ai des nouveautés en stock. Je claque des doigts pour que tu te mettes à genoux près de moi. Avant de te donner ta première mission, je dois encore te tester petite trainée ! J’enfile alors mon attribut viril : un bon gode-ceinture. Sans te laisser le temps de la réflexion, je te le fourre dans la bouche. Ma main appuie sur l’arrière de ta tête, te forçant à avaler l’instrument jusqu’au fond du gosier. Tu as la nausée ? Je m’en fiche, tu es au service de mon plaisir, je te rappelle. Passons maintenant dans la plus belle chambre du bordel, la chambre des déPUTÉs). L’heure est venue, jouvencelle, que je te dépucelle. Ta raie (publique) va t-elle faire l’affaire ? La balle est dans ton camp, ma bite dans ton séant.
Postuler vous serez pris en main pour vous améliorer et pouvoir jouir de votre nouvelle fonction…