Il y a quelques semaines, je suis allée voir l’expo parisienne consacrée au photographe franco-américain Elliott Erwitt. Le cliché de l’affiche figure d’ailleurs dans mon boudoir pop. J’apprécie beaucoup ces toutous aux pieds d’une femme bottée. Ça me rappelle quelqu’un…
Erwitt aimait beaucoup photographier les chiens aux pieds des dames… Sur d’autres thématiques, j’ai pu découvrir que l’artiste s’était amusé à raconter de petites histoires en plusieurs photos, du roman-photo arty en quelque sorte. Un peu plus tard, lors d’une séance, m’est venue l’idée d’utiliser cette narration. L’objet en était BonduELLE, mon légume muMuse. En Allemand, « légume » se traduit « gemüse », qui l’eût cru ?
Le triptyque photographique est un mode d’expression qui mêle l’art de l’instantané et de la narration. Il redéfinit les contours d’un art, la photographie, étouffé par trop de publications sans intérêt, perdu dans les transes narcissiques de la toile mondiale.
Ici, trois belles photos qui racontent la merveilleuse après-midi de Bonduelle. On s’attarde plus sur chaque cliché que s’il était esseulé. On prend le temps, on devient spectateur. Le plaisir devient notre, sa soumission s’exprime idéalement, et on se met à sa place… Merci Maitresse pour ce moment de plaisir solitaire.
Encore de magnifiques photos de maîtresse