XX « BDSM x Techno » : une nouvelle soirée pour jouer et danser 

soirée XX "BDSM x techno" cage

Il existe différents types de soirées BDSM, de la réunion intimiste à la grosse fiesta avec foultitude de pistes de danse, en passant par la festoyade dédiée exclusivement aux jeux. Ce soir, je t’emmène à une nouvelle soirée : la XX « BDSM x Techno ». Comme son nom l’indique, elle mêle jeux et musique « boum boum » pour te faire fesser au rythme des beats. En ce samedi 22 février, les réjouissances ont lieu aux mythiques Caves Saint-Sabin à Paris. Cet évènement est le fruit de la collaboration de JB Buda, créateur des soirées sexpositives Hell’O Kinky, et de Mâitre Arnauld, cofondateur des « Méchants Garçons et La Bananeraie ». Tiens-toi droit ! On y va !

Ce soir Paris est une fête fetish ! La capitale ne compte pas moins de trois bringues « cuir latex » en même temps à l’agenda : Folles Nuits du Divin Marquis, Monarch et XX. S’ajoutent une soirée gothique et la Tech Noire, non BDSM certes, mais qui attirent un public commun. Et dans le petit milieu de la « darkitude festive » cette semaine, le jeu était de savoir qui allait où… pour savoir où aller. Pour ma part, j’ai choisi la XX « BDSM x Techno » aux belles caves voutées Saint-Sabin. 

 Je suis accueillie par JB Buda, le DJ et co-orga, toujours affable, assis à l’entrée tel un sage barbu. Très posément, il m’explique que le consentement ici est central. Au moindre problème, je préviens l’un des vigiles avec le brassard. C’est noté ! Se prendre une baffe de Maîtresse Gladys se mérite, pas question d’en faire profiter un abruti.

 Après le vestiaire, il y a la première salle avec à droite le bar… et à gauche un DJ, d’avantage pour ambiancer que pour danser. Ici c’est plutôt réservé aux mondanités, n’est-ce pas ? Clarissa est déjà là. Je te l’avais présentée à La Play, l’autonome dernier. C’est mon amie autrice de récits hot en couleur. Elle est toujours bien entourée. D’un côté un ami tatoué : « Éric enchanté… », de l’autre un jeune soumis en laisse. « Je te présente Crimson ». Intéressant… Ce soir, je suis sortie sans soumis assorti, les mains dans les poches, pour être vraiment libre et faire de nouvelles rencontres.

 Clarissa, prête-moi ton joujou, je vais faire un petit tour. Le soumis en slip et harnais coordonnés aime exhiber son corps de liane. Profitons-en pour te faire visiter. Les Caves sont toujours aussi impressionnantes et chaleureuses avec leur lumière tamisée. Je passe devant une croix de Saint-André, bon à savoir pour plus tard. Et au fond d’un couloir, la grande salle avec le dancefloor et sa bonne tech, une autre croix de Saint-André et deux cages. Tout ce qu’il faut pour être heureuse !

Cher couillidé, si tu savais, j’en ai fait des chouilles ici. Si les pierres apparentes parlaient… Et pourtant, je n’ai aucune nostalgie. Le passé ne me passionne pas. Je vis au présent, avec ses cadeaux de tous les instants. 

D’ailleurs Crimson, appuie-toi contre le mur ! À trop remuer ses petites fesses devant moi, il fallait bien qu’il lui arrive quelques bricoles. J’attrape son arrière- train à pleine main, des chairs bien trop fraîches à mon goût. Je malaxe la chair lentement ; la victime se dandine. Le naïf croit que c’est « soirée massage » ! Vlan ! Je frappe du plat de ma main, très fort. Ma proie sursaute.

Ça ne rigole plus. Je bats la mesure à un rythme lent, intensité moyenne. Toujours la même fesse, sadique ! La température monte deux fois plus vite. Je pince l’autre partie de la croupe. Je la caresse ; il sait que ça va tomber dru. Une averse de belles volées ! Finalement, je réattaque la fesse bien rouge, cruelle ! Je frappe la froide pour un sévère rattrapage. Le soumis se tortille comme un asticot au bout d’une canne à pêche. Il a un peu mal, mais bon, il est venu pour ça, non ? « Absolument Maîtresse… », me confirme-t-il. Mauvaise réponse ! Je réitérerai ma petite performance un peu plus tard, cette fois mon défouloir, sera attaché à une croix de Saint-André. Pour l’instant, on en reste là. La musique est bonne, Mère Fêtarde veut danser. Je me lâche, je m’agite n’importe comment comme possédée. 

Autour de moi, les gens sont plus au moins lookés, plus ou moins destroy. Au moins un peu de vinyle par-ci, un torse nu et des bracelets de cuir par-là, parfois juste un porte-jarretelles et un soutif, pour les femmes comme pour les hommes. D’autres poussent l’inspiration plus loin comme une bande, adepte du puppy play, avec leurs masques de tête de chien, le bas en mode sport – chaussettes blanches qu remontent le long des mollets et short, rose pour Miss Toutou. La salle commence à se remplir, malgré la concurrence, pas mal de monde a opté pour les rythmes d’enfer à six pieds sous terre de la XX « BDSM x Techno ».

Sur la scène se prépare une performance de shibari : l’attacheur Juju et sa soumise. Juju, c’est rare comme nom de scène pour un attacheur. D’habitude, ils ont des blases japonisant à rallonge, un peu snob. Juju, ça fait familier sympathique. Mais bon sur scène, ça n’a pas l’air de plaisanter. La jeune femme vêtue d’un simple body de latex, se fait cerner par les cordes et les nœuds. Ça ne traine pas ! Juju est d’une dextérité impressionnante, ça semble simple, facile et très esthétique. C’est là qu’on peut parler de pratique artistique. Les cordes enrobent le modèle comme une création haute-couture pourrait le faire. Et la voilà suspendue, bras et mains dans le dos et jambes en l’air. Ça doit faire super mal. Mais que ne ferait-on pour ce beau maître à la tenue assez étudiée, un crucifix intégré à son harnais de torse, une robe longue et élégante… C’est toujours un plaisir quand les messieurs font un effort d’originalité. Je m’égare… Place au son ! Aux platines, avec son serre-tête licorne, JB Buda, le DJ régressivo-psychédélique, envoie la patate. Pas vraiment zen, là JB… Plus tard, suivront des rythmes plus indus.

soirée Caves Saint-Sabin XX BDSM x Techno

Je rejoins le bar de la XX « BDSM x Techno », en passant devant la backroom où ça se suçote le gland entre couilles sous l’emprise d’une Domina. Un peu de génitalité ne nuit jamais même si cela peut paraître un peu exotique !!! Je rejoins Clarissa toujours entourée de son aéropage. Après lui avoir emprunté un premier soumis, je vais préempter Éric, l’ami tatoué avec ses angelots dans le dos qu’il exhibe discrètement (oxymore rendue possible grâce à un teeshirt dont l’arrière n’est en fait qu’un voile).

Très vite tout s’enchaine, le malheureux se retrouve sous la mainmise de mes doigts sur ses tétons, petites boules de chair qui n’ont pas attendu pour se durcir, bien excité par les traitements infligés. Ce que j’affectionne dans cette pratique : plonger mon regard dans celui de mon partenaire installé un étage en dessous. Dans le cas présent, je suis debout et Éric assis face à moi, les yeux dans les yeux. Mais je peux faire baisser son regard d’une petite gifle, avant de lui ordonner de se lever à nouveau vers sa Déesse. Cela me permet de jauger l’intensité. Maintenant, je relâche le téton gauche, je frotte le droit entre mes doigts. Revenir à gauche, alterner les pincements verticaux et horizontaux, tirer, caresser, frotter comme on rajouterait un peu d’épices dans un plat qui le fera fondre. Sous l’effet des endorphines, Éric plane…

Réveille-toi ! Je veux visiter les stands. Le temps de traverser le bar, je croise Dame Raphaëll, talentueuse créatrice de lingerie fetish, les jambes gainées d’un porte-jarretelle en cuir rouge très seyant. Dans une petite salle, un tatoueur officie et, dans une autre alcôve, sur une table, trônent des bites de dinosaures de l’espace, des toys de science-fiction. Si ! si ! je t’assure !!! Nyours, vendeur de la marque Nothosaur, m’explique tout. Le jeune homme se montre aussi pointu que ses tentacules phosphorescents dignes des mangas les plus fous. Faudra que je mette le morceau de bestiole en silicone gélatineuse dans ma prochaine whislist. Avec, je te fouette, je peux le passer entre les jambes d’une soumise, les ventouses stimulent le clitoris et bien sûr, je peux l’enfoncer dans ton trou noir. Des petites boites à œufs m’intriguent. Nyours m’indique qu’avec, on fait des œufs de gélatine en gomme agar-agar qui durcit au frigo. Ensuite, je vais pouvoir les insérer dans l’anus de mon soumis grâce à une sorte de tube, plus précisément un dildo ovipositeur creux en forme d’appendice de céphalopode. Rien que ça ! J’actionnerai une tige de poussée pour que l’œuf t’arrive dans le derrière et se dissolve à l’intérieur. Te voilà fécondé par Alien ! Faut penser à faire adopter les petits…

Au loin, j’aperçois la big boss lady de latex Roxy Sansya. Armée de son fouet, elle martyrise tournant autour de ses bottes, trois énergumènes à quatre-pattes : un masque de cochon dans un catsuit noir, un corps au torse parfait, aux tatouages tribaux et une poupée de latex qui finira par servir de trampoline à Roxy. De quoi rejoindre le septième ciel et la paix des étoiles !

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