J’ai présenté BonduELLE à une amie en mal de cunni. Pour l’occasion, mon soumis légume s’est pris le chou à inventer une parodie BDSM de La Quête d’Orelsan. Sitôt débarqué, BonduELLE s’est époumoné sur une réécriture très personnelle de la célèbre chanson hip-hop. Le débit est un peu poussif. On ne devient pas du jour au lendemain le Joey Star du fist-fucking. Mais grâce à ma méthode, des tartes dans la tronche avec la régularité du métronome, BonduELLE a fini par trouver le bon flow. Ainsi mon légume a échappé aux lancers de tomates. J’ai espoir de présenter mon soumis prodige à un radio crochet… anal.
En attendant, voici le texte de La Quête by BonduELLE. Tout le monde connaît l’air. Y a plus qu’à chanter à tue-tête.
Rien n’peut ramener plus à mes vices
Qu’une femme aux jambes nylonnées
Gladys est dom’ professionnelle
C’est même ma maîtresse attitrée
La première fois que je la vois,
Je perds mon statut d’mâle alpha.
Là elle me gifle, m’crache à la gueule
Je planque mes fesses mais elle les prend.
J’suis fétichiste de bas nylon,
Mais elle m’apprend le masochisme
Les fessées, l’ gode et puis les jeux,
Et j’ai pris goût au fion en feu.
La première fois, j’y vais confiant
Le nez au vent, les yeux en l’air
Mais aujourd’hui le cul béant,
J’attends ma dose de gros pervers
La première fois, j’étais juste un fétichiste
Le fétichiste est devenu masochiste
Aujourd’hui qu’elle me fesse, qu’elle me fouette
Je pleure seulement quand elle arrête
Un coup d’cravache balaye mes doutes,
La chaleur du fouet c’est mon shoot
Quatrième fois que j’suis soumis
Je couine, je pleure et je gémis
Domina enfin me dilate
Et me fait écarter les pattes
Insignifiant comme ver de terre
Elle meu transforme en gros pervers.
Dans ma famille, à tous les r’pas,
Le plaisir anal ça passe pas
Un peu catho nationaliste,
Je ferme ma gueule de pacifiste
De gros con qui aime les fists,
Et qui devient un peu tapette.
Le sexe-plaisir est condamné
Ça ne sert qu’à faire des bébés.
Maintenu au sol et allongé,
J’attends que l’on vienne me fouiller
Que l’on m’enfile, que l’on me gode.
Servir enfin une femme qui bande.
Un peu trop naze, pas l’bon dress-code
Finalement on me prend pour une moufle
Pour un fourreau, pour une pantoufle
Ça me surprend et j’en redemande
La femme qui d’habitude me raille,
Aujourd’hui puise mes entrailles.
La pianiste qui joue de mes cris
Compose en moi une symphonie
Elle me méprise, je la vénère,
Elle joue de moi et j’en suis fier,
Oui quels progrès depuis hier,
Elle latte mes couilles de gros pervers.
La première fois, j’étais juste un fétichiste
Le fétichiste est devenu masochiste
Aujourd’hui qu’elle me fesse, qu’elle me fouette
Je pleure seulement quand elle arrête
Chaque fois, je monte dans l’ascenseur
Avec une boule de honte et de peur ;
Elle me présente à des amies
Je deviens aussi leur soumis
A la badine ou au cunni
Récompense quand je suis gentil
C’est pas souvent donc j’en profite.
C’est sûr, j’deviens une lope à bites
Je vais aimer oui je le crains
Si elle m’ présente à ses copains
Pas des blédards, pas en survêt’
Mais des comme moi un peu tapettes
Dernière étape, porter la cage
Constituant l’ultime outrage.
J’accepte tout, j’suis plus un mâle
Son univers est pas si mal.
La première fois, j’étais juste fétichiste
Le fétichiste est devenu masochiste
Aujourd’hui qu’elle me fesse, qu’elle me fouette
Je pleure seulement quand elle arrête
Applaudissements pour BonduELLE, la lope du hip-hop ! Applaudissement façon Gladys, ça claque sur chaque joue du soumis.