Dans l’entre-deux-guerres, dessiner des hommes soumis à la merci de dames délurées, était encore plus subversif qu’aujourd’hui. Mais Bernard Montorgueil s’en moquait. Le désir de diffuser ses magnifiques illustrations (accompagnées de ses textes) était trop grand. Alors dans les années 50, l’artiste vendit d’abord ses réalisations sous le manteau.
La révolution sexuelle lui permit de sortir de la clandestinité. A la fin des années 70, textes et dessins furent enfin publier « officiellement », ce qui leur valut une double page dans Libération. Voilà Montorgueil intronisé parmi les plus grands illustrateurs érotiques du XXème siècle.
Merci Chère Maîtresse Gladys de mettre en avant cette artiste précurseur, plein de fantaisie, et qui encore aujourd’hui casse les codes du Bdsm…