Collier et laisse… Selon moi, ces instruments font partie « des basics » comme on dit dans la mode en parlant des tee-shirts. Tel un rituel, j’apprécie démarrer une séance en te mettant un collier. Le cou réunit le corps et la tête, la matière et l’esprit. La sensation procurée à cet endroit fragile où passe le souffle, te rappellera en permanence que je te contrains. Je le serre juste ce qu’il faut pour ne pas t’étrangler, pas tout de suite en tout cas… ne pas qu’il soit trop lâche car il perdrait de son pouvoir.
Ensuite, j’aime entendre le « clic » du mousqueton de la laisse que je place sur l’anneau. Ça y est ! tu es à moi !
La laisse matérialise le lien entre toi et Moi, notre relation alimentée par ta crainte et ta dévotion. Que je te place à mes genoux, que je te balade à travers les pièces de mon appartement très cosy, je tends fréquemment la laisse pour que la tension te rappelle à ta condition. Comme un bon toutou, tu trottines derrière mes longues jambes fuselées, ton champ de vision réduit, t’oblige à te concentrer sur mes bas-couture, rien d’autre n’existe que le galbe de mes mollets, mes talons aiguille claquant sur le parquet.
Je m’assoie sur une chaise de bar pour déguster un cocktail de jus de fruits rouges que tu m’as offert à ton arrivée, Gladys ne boit jamais d’alcool. Tu te colles à mes pieds, te frottes à mes jambes, ton cerveau oublie le temps et les soucis.
Assis, couché, debout ! Allez relève-toi et plus vite que ça. Je tends la laisse le long de ton dos et je la passe entre tes fesses pour la faire ressortir à l’avant où je la tiens de nouveau. En tirant dessus, le lien te rentre dans le sillon inter fessier où j’avais placé en début de séance, un plug. Si bien que cette petite manœuvre l’enfonce dans ton trou le plus intime. Tu encaisses mais une lueur de plaisir passe dans ton regard déboussolé, j’en suis comblée.
J’ai bien envie d’aller faire un tour. Je camoufle ton collier derrière un foulard. Mais difficile de te balader en laisse dans Paris… Je t’impose de me vouvoyer devant tous les gens que nous rencontrerons, des voisins ou une caissière. Ils ne s’apercevront de rien. Le vouvoiement agit alors comme un lien invisible, virtuel qui te rappelle que tu es désormais ma propriété.
Style très frais . L’utilisation du présent donne toute la force du texte. Une dominatrice ? Non, une reine de l’écriture……..
Nous les soumis quel lien avons nous besoin avec la Maîtresse pour être à notre place? Maintenant qu’une Maîtresse s’occupe de mon éducation j’ai découvert le jeu entre la symbolique du mot, la symbolique de l’objet (collier, plug, pince…) mais l’attribut du collier est aujourd’hui dans le monde « normal » assez équivoque pour jouer avec le double sens, celui de collier pour l’apparat et celui de collier pour le chien. Et qu’elle fierté de montrer au monde son appartenance à sa Maîtresse