Seul le détachement au monde et l’attachement à Maîtresse, te sauveront des ténèbres contemporaines. Fais confiance à ta coach « bien-être » un peu spéciale certes, mais rudement efficace.
Dans notre société malade, le détachement est une hygiène mentale. Celà ne signifie pas se ficher de tout, devenir froid et insensible. Bien au contraire. Se détacher, c’est arrêter de réagir comme un débile, par exemple au hasard hein, sur les réseaux sociaux. Ces derniers ont réussi à te faire croire que ton opinion, que tu prends alors pour une vérité, a de l’importance. Alors que non. Dans notre monde, tout est urgence, mais distingue bien l’urgent de l’important. Réagir en permanence, c’est finalement n’être qu’un pantin dont les autres et le système tirent les ficelles.
– Très bien Maîtresse, mais qu’est-ce que je dois faire alors ? Rester sans rien faire quand il se passe kekchose ?
Ne prends pas cet air de martyr ! Ne pas réagir, n’empêche pas d’agir. C’est là que tu feras bouger les lignes et que tu sortiras de ta fatigue existentielle. Agir, oui. Quand tu tombes sur une publicité, au lieu d’acheter, désobéis à tes pulsions, attends quelques jours. Quand tu veux manger ces chocolats en vitrine qui ont l’air si délicieux, attends 10 minutes ou bien achète-les pour Maîtresse. Quand ton associé ou ton supérieur fait son pénible, attends quelques minutes, quelques heures ou quelques jours avant de répondre. Si tu as décidé un beau matin de tout plaquer pour vivre au fin fond du trou du cul du monde et devenir prof de yoga, détends-toi avant, viens prendre une branlée chez Maîtresse et tu verras les choses différemment. Une fois la tête froide retrouvée, tu peux décider de passer à l’action, ou pas. Laisse-toi ce choix. Compris ?
Le seul endroit où tu as le droit et le devoir de réagir, c’est chez Moi, ta Domina. Ici, pas de détachement possible, obéir est ta seule mission. Dès que tu passes la porte, ton cerveau se met en mode exécution. Tes pensées cessent. De toute façon, tu remarqueras que 90% de temps, tes bavardages mentaux n’ont aucun intérêt pour toi-même et pour les autres. Aujourd’hui, je ne suis pas là à t’accueillir. Tu paniques, où est Maîtresse ? Pourtant la porte du boudoir est ouverte. Une enveloppe rouge au papier raffiné se trouve parterre. A l’intérieur un bandeau de cuir et ces ordres : déshabille-toi et mets-toi à genoux au milieu de la grande pièce, les mains dans le dos. Bien que plein d’appréhension, déboussolé, tu obtempères. De loin, tu entends mes talons si familiers sur le parquet. Tu n’y as jamais autant prêté attention.
Que va-t-il se passer ? Vais-je te maltraiter d’entrée, te donner des coups ? Pas mon genre et tu le sais. Ou alors, nous nous mettons d’accord en amont. Finalement peu de mes soumis sont réellement masochistes. Contrairement aux clichés, les douleurs physiques ne constituent qu’une toute petite partie des pratiques BDSM. Et même face à quelqu’un qui adore avoir mal, jamais je ne commencerai une séance par de la violence. Le plaisir impose le crescendo.
Revenons à toi, nu sur le tapis, plongé dans les ténèbres. Tu n’es plus qu’un corps pleinement dans les sensations. Je suis tout prêt de toi, derrière toi. Ta joue gauche, tu sens la chaleur de ce qui semble être la paume de ma main. Mon autre main, se colle à ta fesse droite encore fraiche du dehors. Mon autre main glisse sur ta bouche. Un objet prend le relais, t’écarte les lèvres, je te bâillonne. Pas envie d’entendre le moindre son de ta part ! Puis je te renverse à terre, tu te laisses faire, tu n’as pas le choix. Te voilà sur le dos, impuissant comme une tortue renversée. Les cordes claquent au sol. Je les noue avec fermeté autour de tes poignets. Puis c’est au tour de tes chevilles de se sentir compresser. Te voilà à ma merci. Mais ce n’est pas fini ! Sans ménagement, j’ôte ton bâillon-boule. Tu n’as pas le temps de réfléchir, qu’autre chose s’engouffre en toi au même endroit. C’est chaud, à la fois doux et ferme. Impuissant, tu te laisses faire. Je libère alors tes yeux du bandeau. Et là, la vue est imprenable, pas comme toi d’ailleurs. Je suis debout au-dessus, impériale, jupe noire aux genoux, jambes nues et parfaites. C’est bien mon divin pied qui te pénètre le visage. Pour me vénérer, j’attends maintenant que tu me montres tes talents de réflexologie par la langue. Je compte bien monter un centre de formation pour développer cette nouvelle discipline. Crois-moi ! c’est bien plus efficace que l’acupuncture et le yoga bikram réunis.
On prend un réel plaisir à lire vos articles et à se balader sur votre site. Encore un récit dont vous avez le secret. Merci Maîtresse Gladys
J’ai pu tester cette pratique er à vous lire c’est très divin et cette histoire est sublime Maitresse Gladys lol !!
Site très sympathique et j »ai pris plaisir à le visiter 🙂 🙂
Ce voyage offert en première classe est effectivement impérial.
Comment rester de marbre à la lecture d’un tel récit !
Merci infiniment Maîtresse Gladys
une vision, une raison, une passion et pour nous une seule solution….Merci Maîtresse Gladys