En m’y rendant, je m’attendais encore à l’un de ces étalages navrants où l’on s’émoustille devant des dessins évoquant vaguement des amours saphiques au milieu des coquelicots, « l’érotiquement correct » à la Instagram. Et bien une fois n’est pas coutume, j’avais tort. Je me suis même surprise à être dérangée par ces oeuvres, Moi Maîtresse Gladys qui en a vu des vertes et des pas mûres (ou de trop mûres aussi), c’est te dire !
L’ArsenicGalerie a « pour vocation d’explorer les expressions les plus primitives et les plus intimes d’artistes ». L’exposition Plethora t’en fait découvrir trois, réunis sous le sceau de l’excès et de la débauche.
Pour ma part, j’ai particulièrement apprécié les céramiques de Michel Gouery. L’artiste surréaliste ex-pensionnaire de la Villa Médicis tout de même, rend un vibrant hommage aux… trous de balle.