Une année 2024 pleine de joie ardente, décadente !

BDSM dominatrice joie joyeuse

L’ambiance générale semble bien morose. Je détiens l’antidote : la joie et la luxure bien sûr ! Je ne m’appelle pas Gladys pour rien. Glad en anglais signifie heureux, content, joyeux, gai. Loin des codes sombres du sadomasochisme, voici mes meilleurs vœux de raie jouissance entre soumission et jubilation !

Glad est l’un des rares mots que je connaisse dans la langue de Shakespeare. Quand tu me parles de pratiques, évite les termes english. Comme je dis souvent : pourquoi utiliser l’anglais quand le français est si riche !

Revenons au sujet. Telle la joie, Gladys te traverse, elle te transperce. En séance, je peux être joie profonde provoquée par petits coups de reins bien précis, joie secrète mes pensées perverses demeurent insondables. Joie folle ! Joie passagère ! Joie authentique ! Joie puissante ! 

Je t’attache aux pitons du mur, je te bande les yeux. Tes oreilles ? je les bouche avec du bruit blanc à fond dans les écouteurs. Te voilà frappé, caressé, griffé, couvert de crachats. Sur toi défilent roulette, pinces à téton, glaçons, cire chaude, piment dans la bouche. Mon sub subit un choc de sensations ! De ton calvaire, la joie jaillit, un bien-être physique, sensuel qui traverse ton épiderme. Emporté par cet élan, tu te sens vivant.

Les anciens savaient vivre ! Dans les Évangiles, Saint-Paul quitte son pays pour aller voyager et répandre la bonne nouvelle de la résurrection de Jésus. Il sera battu, fouetté, emprisonné, humilié, et alors qu’il traverse les pires épreuves, au milieu de ses pérégrinations, il aurait dit qu’il débordait de joie. L’apôtre avait tout compris !

La félicité te gagne quand en séance, tu acceptes ta condition. Te voilà à genoux, attaché avec des entraves qui relient solidement tes cuisses et tes poignets. Tu te montres à moi offert, je te flanque une bonne gifle, puis deux, puis trois. De l’autre main maintenant ! Des électrodes scotchées sur tes joyeuses vont te donner envie de danser ! Dommage, tu es attaché. J’aime faire la rabat-joie, il y a de la joie à rabattre la joie. Je monte le volume, les décharges irradient tes parties. Tous ces efforts que tu fais pour surmonter les crispations, cela en serait presque émouvant… enfin, quelques secondes seulement ! Mets-toi sur tes avants bas, je vais te fouetter le croupion. Tu ne luttes plus, tu rends les armes. Tu approuves tout ce qui vient de ma main : le martinet, le paddle, le fouet, la canne anglaise…  Tu planes dans le cosmos, tu n’es plus rien face à la puissance de ta domina. Plus tu sauras te dessaisir de toi-même, te déposséder de ton petit égo, plus tu vas t’ouvrir à tous ce qui est plus grand que toi, plus tu seras en joie. Et peut-être alors je viendrais… en toi.

Tu fais la poussière, tu passes le plumeau dans les coins, innocente petite boniche… Ingénue nue un peu nunuche vêtue d’un simple tablier, tu entends mes escarpins claquer derrière toi. Maîtresse est là, toujours bienveillante. C’est ça ton problème, tu es trop confiant. Je t’attrape les hanches et je t’enfile direct. Ma soubrette est une perle ! Tu m’accueilles dans ton fondement. Pas le choix que de te laisser faire. Parfois la joie te prend par surprise. Qu’est-ce qu’on dit ? Merci Maîtresse. Je n’entends plus ta gratitude depuis quelque temps. Reprends-toi ! Ce n’est quand même pas compliqué ces deux petits mots qui amplifieront notre satisfaction commune.

Tu le sais, tu ne sers à rien et c’est important. La dimension utilitariste constante rend le monde triste. Selon moi, le soumis est inutile, superflu, accessoire. Tu es tout au plus divertissant. D’ailleurs, maintenant que tu te trouves tout ligoté comme un vieux rosbif, je vais sortir rejoindre des copines, je te laisse là, choir sur le parquet. Comme ça, tu auras tout le temps de réfléchir à ta condition. Je te suggère d’arrêter de penser, ça te va mal. Le ravissement ne vient pas du cerveau mais du corps.

Chez Platon, la joie est assimilée à la divinité Mania, déesse grecque de la folie. Dans la philosophie antique, ce mot confère à la personne joyeuse un enthousiasme au pouvoir transformateur et dynamisant allant bien au-delà du simple sentiment de satisfaction. Alors, plie-toi à ma folie créatrice. Arrête de vouloir tout maitriser, comprendre, posséder. Laisse de côté ta petite raison ! Peut-être nous reverrons-nous. N’oublie jamais que seul mon plaisir compte. La perspective d’une séance doit me rendre joyeuse. Sans cette étincelle, bye-bye !

Cet article a 2 commentaires

  1. Pierre2paris

    Magnifique texte qui me rappelle d’excellents souvenirs et que j’aimerais refaire pour le plaisir d’une vraie dominatrice.

  2. Xavier

    Magnifique écriture ! Si les séances sont aussi bien rythmées, quel beau tourbillon en perspective !

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