Conte de Noël BDSM pour dindon fourré

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Les fêtes de fin d’année approchent. Pour une fois, je vais être sympa, je ne vais pas t’enguirlander. C’est suspect, je le conçois. Mets ça sur le compte de la magie de Noël… Assieds-toi à mes pieds au coin du feu, et ouvre grand tes oreilles (ça change de ton cul). Je te narre une belle histoire, un conte de Noël.

Une veille de Noël, un soir de froidure, je me baladais du côté des Maréchaux chauds. Tout d’un coup, je tombai sur une scène incroyable ! Je n’en crus pas mes yeux. Voici ce que je vis sur un bout de trottoir : porte-jarretelles blancs, bonnet rouge et talons hauts, le Père Noël himself en train de tapiner. Une racoleuse tout feu, tout flamme, une cheminée prête à tous les ramonages pour faire passer les cadeaux. Damned ! Le monde va déjà bien mal… il ne manquait plus que ça ! 

Une voiture s’arrête près de lui. Le micheton négocie : « Y a-t-il des promos sur la fameuse pipe du Père Noël ? » Non mais je rêve ! Non mais où va-t-on ? Tout va à vau-l’eau. Maîtresse Gladys ne peut tolérer un tel laisser-aller !

Ni une, ni deux, je dégainai mes cordes de shibari. Avec grâce et dextérité, j’en fis un lasso et je capturai le barbu en lingerie. Je n’eus plus qu’à trainer la trainée à étrenne jusqu’à moi. À bord du véhicule, le client potentiel prit peur, il s’éloigna en trombe.

– Père Noël ! Qu’est-ce que tu fous là dans les fourrés au-dessus du périph ? Est-ce un lieu pour un vieux monsieur respectable ? Tu devrais avoir honte. Normalement tu dois distribuer des jouets aux enfants. C’est n’importe quoi ! Et où est ton traineau ??

– Maîtresse ! Je vous prie de bien vouloir m’excuser, je suis impardonnable. Mais pour ma défense, je n’ai plus un radis. Vous savez, c’est la crise ! Entre la guerre en Ukraine, l’inflation et ma future pension de retraité rabotée par Macron… je ne m’en sors plus. C’était la seule issue : faire le tapin, plutôt que le sapin.

– Je ne te crois pas, tu me mens ! Tu fais ça par vice et c’est tout ! Allez donne-moi ton pognon.

– Je n’ai rien gagné de la soirée.

– Bien sûr ! Tu te fiches de moi ?!

– Aïe ! Vous m’avez giflé ! Je me sens si honteux, c’est trop bon, Maîtresse ! 

– Je vais te faire les poches. Non ! Je sais où tu fourres ton fric, grosse dinde ! Dans ta hotte hot secrète. Écarte les jambes ! Voilà ! Des billets tout chauds bien planqués là où je pense ! Bravo Père Noël ! Tu vas être puni.

– Ah non ! Maîtresse pitié !

– Ferme-là ! Appelle-moi Mère Fouettarde ! Et suis-Moi.

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Le conte de Noël n’est pas terminé. J’ai voulu ramener cette vieille raclure dépravée dans mon boudoir pop. Mais d’abord, c’est bien connu, comme le Père Noël est une ordure, je l’ai sodomisé dans le local poubelle, armée de mon gode-ceinture : « Ôte ta hotte que je te défonce jusqu’à la glotte. » Une fois chez Moi, il ne pouvait alors plus s’assoir. Il a passé la soirée debout, tétons et parties génitales recouvertes de pinces d’où pendaient de festives boules dorées et pailletées. Toujours perché sur ses talons, défoncé aux endorphines générées par la douleur, ma chaudasse à poils blancs et bouclés, a commencé à fatiguer. Si bien que ce couillon, s’est pris une bûche. S’éclatant la tronche par terre, il termina les fesses en l’air. Il fût fouetté, zébré, martyrisé. Mais Papy était aux anges. Au lendemain de cette nuit d’égarement, tout finit par rentrer dans l’ordre. Le croulant à bonnet rouge, repris son service même s’il eut bien du mal à poser ses fesses brûlantes sur son traineau. La neige alentour ne cessait de fondre, ses rennes se moquèrent de lui. Mais Papa Noël remplit sa mission, il distribua les cadeaux dans les foyers comme à l’accoutumée. Grâce à Maîtresse Gladys, le Père Noël a été remis dans le droit chemin. Personne ne le surprendra plus à faire le tapin.

Belles fêtes à toi !

Et à l’année prochaine.

Maîtresse Gladys, l’inénarrable

Ce conte de Noël a été publié en avant-première l’année passée sur la newsletter. Comme quoi, pour avoir des écrits inédits de Maîtresse Gladys, abonne-toi, c’est gratuit. 

 

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