Poésie sadomaso, vers et vermisseau

poésie bdsm dominatrice

C’est le Printemps des Poètes y compris chez Gladys. Le beau temps est de retour, ça bourgeonne, la nature retrouve sa vigueur, apparaissent alors les premières fleurs. De quoi inspirer les maudits soumis. C’est mon fidèle BonduELLE, mon légume en toutes saisons (dit aussi le gouffre de Padirac pour sa fist fucking attitude) qui s’est livré en premier à l’exercice. Vêtu d’un collant vert épinard et d’une culotte bouffante, il est venu déclamer sa poésie sous mes fenêtres. Fort romantique ! Évidemment j’avais posé quelques contraintes : pasticher les classiques. Le soumis en a pondu trois, les voici. Le dernier texte, la parodie de Cyrano, restera dans les anales.

Mon rêve familier – poésie pastiche de Verlaine

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, que je vénère, qui me prend,
Qui me traite de fiotte et me fouette et me fesse
Qui me traite de lope et que j’appelle Maîtresse.

Car elle comprend mon souhait de soumission,
Pour elle seule et ses amies je lui offre mon fion
Pour elle seule, soumis, lui ouvrant mes entrailles,
Elle seule les sait élargir, sans un pleur et sans faille.

Porte-t-elle les traits de Lutcha,ou, de Gladys ?
Celle qui m’ouvre les portes d’un univers de supplices,
Où douleur et plaisir se mêlent avec délice.

Une cravache,  un fouet, un gode, une badine,

Ses caprices répondent à son humeur taquine

Cette reine sans visage est pour moi Dominatrice

La domina et le soumis – pastiche de La Fontaine

Bonduelle, ayant erré
                  Tout l’été,
Se trouva fort ingénu,
Quand les dommes furent revenues.
Pas une seule fessée
Ni cravache ni fouet.
Il alla quémander les supplices
Légendaires, de Maîtresse Gladys,
La priant de le goder
Par une main ou un jouet.
Jusqu’au fond, comme pantoufle,
Comme fourreau, comme moufle,

« En passant par mon fion, 

Touchez mes amygdales,
Faites de moi votre trouffion, 

Votre gagneuse principale »
Maîtresse est très sadique ;
C’est là son moindre défaut.
« Que faisais-tu au temps chaud ?
Dit-elle au soumis fétish chic.
Nuit et jour à tout venant
J’errais et me prenais des vents.
Tu m’attendais ‘ salope ? j’en suis fort aise :
Et bien ! Pour ton cul, c’est l’heure de la baise !

Tirade du cul – Cyrano de Padirac par Edmond Rouston – pastiche de Cyrano

Non ! c’est un peu court Bonduelle !

On pouvait dire bien des choses, voyant ton escarcelle

En variant le ton par exemple, mâle morue :

Agressif : « Moi, coquin, si j’avais un tel cul, 

Il faudrait sur-le-champ que bourrer je me le fasse

Amical : « Mais tu dois te faire traiter de pétasse

De gouffre spéléo ou de garage à bites !

: pour un gode ou plusieurs c’est sûr que tu excites ! 

Que dis-je, c’est un gouffre ?… Un semblant de trou noir ! » 

: « A quoi sert finalement cet obscur foutoir ? 

De manchon pour Lutcha, de Mappa pour Gladys ? »

Gracieux : « Aimes-tu à ce point nos délicieux supplices  

Qui, en séance, ton fion sans limite dilatent 

Qu’à la fin, une poutre puisse passer dans ta chatte ? » 

Truculent : « Gros batard, lorsque tu prends tes aises,

La peur te prend-elle de gober toute entier une chaise 

Avec ton popotin digne de Gargantua

« N’oublie pas qui t’a faite ! Traînée pour dominas !

Par le fouet, les fessées et les coups de cravache.

Tendre : « Tu sais bien, espèce de potache :

Que ton derrière est un monument ! » 

« L’animal célébré ici par ton immense séant 

Peuple les océans, se fait appeler baleine.

Roule donc ton croupion, radassee de sirène.

Cavalier : « Quoi, clébard, ce cul est sur Insta ? 

Snapchat et Onlyfans sous un pseudo grivois 

Emphatique : « Aucun vent ne peut, caverne de Padirac, 

Faire vibrer tes parois, sauf le souffle d’une gynarque! »

: « J’y ai perdu un plug dans ce Triangle des Bermudes ! »  

Admiratif : « Pour un jeu de déesses, c’est un sacré prélude ! » 

Médiéval : « Est-ce une fosse ? » Une douve ?  ?

Naïf : « Ce terrier insondable, y caches-tu une louve ? ? » 

Que tu sois le jouet de maîtresses en groupe.

Mince alors ça reste un fion !  Une jolie arrière-cour !

Un potager pour y planter des fleurs ou des topinambours » 

« Tourne le dos au vent, et fais donc résonner ! » 

L’écho de tes entrailles, la symphonie des damnés.? 

Assurément, soumis, ce sera là ton lot

De nous donner ton cul et de trouver ça beau !»

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Cet article a 3 commentaires

  1. Counord

    Votre esclave attend votre bon vouloir Respectueusement Christophe

  2. Counord

    Votre esclave attend votre bon vouloir Respectueusement Christophe

  3. jouet bertrand

    Et bien Madame, voila des mots magnifiques, et qui donne toute la mesure de ce que vous servir inspire à vos soumis.
    Je crois que l’on peut esperer une standing fessée….

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